Genèse 37 :12-15 – SG21– Les frères de Joseph étaient allés
s’occuper du troupeau de leur père à Sichem. Israël dit à Joseph: «Tes frères
ne s’occupent-ils pas du troupeau à Sichem? Vas-y! Je veux t'envoyer vers eux.»
Il lui répondit: «Me voici!» Israël lui dit: «Va donc voir si tes frères sont
en bonne santé et si le troupeau est en bon état; tu m'en rapporteras des nouvelles.»
Il le fit ainsi partir de la vallée d'Hébron. Joseph se rendit à Sichem. Un
homme le rencontra alors qu'il errait dans la campagne et lui demanda: «Que
cherches-tu?»
Jacob envoie Joseph son fils bien-aimé afin qu’il aille voir ses frères qui
s’occupent des troupeaux à Sichem. Le Père de Joseph lui donne les instructions
nécessaires afin qu’il sache où et comment retrouver ses frères. Comme un fils
obéissant, Joseph exécute l’ordre de son père et se met joyeusement en chemin.
Alors qu’il quitte la maison familiale, Joseph est sûr de savoir où il va et
quel chemin emprunter. Mais soudain, il se rend compte qu’il s’est égaré. Il
pensait pourtant avoir bien compris les recommandations de son père. Il l’a
même rassuré qu’il serait bientôt de retour avec de bonnes nouvelles concernant
ses frères et les troupeaux. Mais il s’était perdu dans les champs et ne savait
plus comment retrouver le bon chemin. « Mon père m’a-t-il dit d’aller à gauche
ou à droite ? », se demandait-il. « Comment retrouver mes frères ? ». Il était
arrivé à destination à Sichem mais il n’y avait pas trouvé ses frères. Il s’était
donc perdu pendant qu’il les cherchait partout dans les environs. Joseph n’avait
ni carte pour s’orienter, ni système de navigation et même pas un téléphone
pour appeler son père et lui dire qu’il s’était perdu. Il était tout seul et
regardait sans cesse autour de lui pour voir s’il y avait quelqu’un dans les
environs pour l’aider à retrouver le bon chemin. Mais il n’y avait personne,
personne qui puisse lui donner la réponse dont il avait tant besoin pour accomplir
sa mission. Alors il se mit à réfléchir. Il avait parcouru une longue distance
d’environ 80 km depuis la vallée d’Hébron jusqu’à Sichem, mais il n’avait pas
trouvé ce qu’il cherchait. Alors il se mit à réfléchir pour savoir ce qu’il
y avait de mieux à faire. Fallait-il abandonner et refaire les 80 km qui le
ramèneraient à la maison sans avoir le rapport que son père attendait de lui
? Ce dernier serait déçu et inquiet de savoir que Joseph n’avait pas pu trouver
ses frères parce qu’il s’était perdu en chemin. Son père lui avait confié cette
tache importante et il voulait lui prouver qu’il était à la hauteur, ce qui
encouragerait son père à lui confier d’autres taches importantes à l’avenir.
Non, il ne pouvait pas abandonner si aisément. Il se disait à lui-même : « Si
j’arrive à retrouver mes frères, alors ils changeront peut-être d’avis en ce
qui me concerne et arrêteront de penser que je suis le petit garçon gâté de
la famille qui ne sait rien faire d’autre que de se prélasser à la maison et
se faire dorloter par papa et maman. » Joseph devait prouver à ses frères qu’il
était devenu un grand garçon responsable. Non seulement ça, s’il pouvait trouver
ses frères, ils comprendraient qu’il ne leur en veut pas et qu’il les aime malgré
le fait qu’ils le traitaient si méchamment. L’atmosphère à la maison avait été
assez tendue ces derniers jours, surtout après que Joseph ait raconté ses rêves
avec ses frères. Et comme si cela ne suffisait pas, leur père lui avait offert
une tunique de plusieurs couleurs qui le distinguait de tout le reste de la
famille. Ils le haïssaient donc non seulement parce qu’il était le fils favori,
mais aussi parce que Joseph s’imaginait qu’il serait leur chef un de ces jours.
C’était important pour Joseph de trouver ses frères et de leur donner une partie
des provisions qu’il avait emportées avec lui pour le voyage, car ses frères
verraient ainsi que son père et lui se font du souci pour eux et souhaitent
simplement que la paix et l’harmonie règnent dans la famille. La mission de
Joseph était très importante parce qu’elle allait déterminer le climat qui règnerait
à la maison ainsi que les évènements à venir. Non, ce voyage était trop important
pour Joseph et son père, raison pour laquelle il ne pouvait pas abandonner pour
retourner à la maison. Il ne voulait pas accuser un échec, bien qu’il eût déjà
le sentiment d’avoir raté sa mission. Pendant qu’il était assis là au bord du
chemin à méditer sur la meilleure attitude à adopter dans la situation présente,
un homme quelconque passa par là et s’arrêta près de lui. Mais qui était cet
homme et d’où venait-il ? Joseph n’avait pas cessé de regarder autour de lui
pour voir si quelqu’un pouvait l’aider, mais il ne voyait personne. Mais cet
« homme quelconque » avait jailli de nulle part et lui avait demandé : « Que
cherches-tu ? » Cette question venait bien à propos en pareilles circonstances.
Cet homme identifia immédiatement le problème de Joseph. En d’autres termes,
il lui disait : « Salut ! Tout va bien ? Tu as l’air d’avoir un problème. Est-ce-que
je peux t’aider ? Où vas-tu et que cherches-tu ? ». Ce n’est pas Joseph qui
avait trouvé cet inconnu, mais c’est plutôt l’inconnu qui avait trouvé Joseph.
Ce dernier n’hésita pas à répondre à la question que lui posait cet homme, bien
qu’il ne sache qui il était ni d’où il venait. Bien que cet homme lui soit parfaitement
étranger, Joseph se senti en confiance en sa présence. Il ouvrit son cœur et
expliqua son dilemme : « Joseph répondit: «Ce sont mes frères que je cherche.
Dis-moi donc où ils gardent le troupeau.» (Genèse 37 :16). C’était la bonne
réponse à la question de l’étranger. La réponse et la requête de Joseph donnent
l’impression qu’il est sûr que cet étranger qui lui parle sait de manière évidente
où se trouvent ses frères, comme s’il les avait observés pendant tout ce temps.
Joseph alla droit au but. Il ne commença pas par un papotage inutile, question
de savoir qui était cet homme et d’où il venait. Il n’afficha pas non plus une
attitude suffisante pour faire croire que tout allait très bien alors que ce
n’était pas le cas. Joseph répondit honnêtement et exprima un besoin réel. C’est
ainsi qu’il obtint la réponse exacte et la direction dont il avait besoin. Il
avoua sincèrement qu’il était perdu et qu’il avait besoin d’aide. Et la conversation
continua entre Joseph et l’inconnu : « L'homme dit: ‘Ils sont partis d'ici.
En effet, je les ai entendus dire: ‘Allons à Dothan.’» (Genèse 37 :17). L’intuition
de Joseph avait été correcte : cet homme avait la bonne réponse à son dilemme.
Il semblait connaître tous les détails sur le temps que ses frères avaient passé
à Sichem. Il savait qu’ils y avaient séjourné là et qu’ils avaient décidé d’aller
à Dothan. Cet homme inconnu était bel et bien la personne la mieux placée pour
donner à Joseph les renseignements dont il avait besoin pour retrouver ses frères,
et grâce à lui, Joseph parcouru joyeusement les 25 km qui le séparaient de Dothan
et y retrouva ses frères (Genèse 37 :18).
Joseph s’était ouvert et avait accepté l’aide de l’inconnu. Il trouva ce qu’il
cherchait parce qu’un homme particulier l’avait trouvé alors qu’il était perdu.
La traduction anglaise biblique de King James nous dit dans Genèse 37 :15 que
Joseph était « perdu dans un pays ouvert ». En d’autres termes, Joseph était
perdu dans une vaste contrée accessible à toutes sortes d’influences. Tout comme
Joseph, j’étais moi aussi perdu dans un monde ouvert et accessible à toutes
sortes de vices, philosophies, idéologies, croyances et conceptions. Pourtant
au fond de moi j’étais convaincu que la vie avait beaucoup plus à offrir. J’avais
de la peine à faire la différence entre le bien et le mal dans un monde où le
bien est considéré comme mal et vice versa. J’avais perdu mes valeurs, mon intégrité
et les principes moraux que mes parents m’avaient inculqué. Lorsque j’observais
mon entourage, je constatais que beaucoup de personnes vivaient comme bon leur
semblait sans pour autant être heureux. Comme une brebis égarée, j’errais dans
l’incertitude. J’étais perdu dans un environnement à découvert, tout comme le
fils prodige qui avait quitté la maison familiale, pensant qu’il savait où il
allait et ce qu’il voulait dans la vie. Mais il s’était retrouvé en train de
vagabonder et de mendier son pain (Luc 15 :11-32). Il pensait être à l’abri
de tout besoin, mais sa sécurité illusoire s’était effondrée. Il était maintenant
seul, sans direction et ne sachant où aller ni que faire dans sa condition misérable.
Il était pourtant un prince dans la maison de son père. Mais il était devenu
un mendiant qui n’avait aucune assurance du lendemain. Ses amis d’antan avec
lesquels il avait bousillé l’héritage que lui avait remis son père l’avaient
abandonné. C’est dans les moments de difficulté que vous découvrez qui sont
vos vrais amis. Ainsi, tout comme le fils prodige, j’étais comme un vagabond,
errant çà et là à la recherche d’une solution à mon dilemme. Pourrais-je jamais
sortir de ce chaos ? Pourrais-je jamais être délivré de tous ces vices qui faisaient
de moi un esclave ? J’étais livré à la puissance du péché et je ne savais où
trouver de l’aide. J’avais essayé toutes sortes de méthodes pour être libéré
: la pensée positive, le sport, le yoga, la méditation transcendantale, l’ésotérisme,
la drogue, le sexe, et la liste n’est pas exhaustive… mais toujours pas de paix
pour mon âme, encore moins le bonheur durable. Le malaise dû au vide que je
ressentais au fond de moi s’intensifiait jour après jour. Je me sentais tellement
rejeté. Je me haïssais et je souhaitais n’avoir jamais existé. J’avais commis
tellement d’erreurs dans ma vie et j’avais fait souffrir beaucoup de personnes…
De temps à autres, une voix me susurrait qu’une balle tirée dans ma tête serait
la solution. J’étais de plus en plus convaincu que la vie ne valait pas la peine
d’être vécue et j’avais de plus en plus des pensées de suicide. Je m’étais très
souvent senti comme Job qui avait souhaité être mort dans le ventre de sa mère
(Job 3 :11). Combien de fois avais-je moi aussi maudit le jour de ma naissance
? Mon cœur était constamment en peine. Ma vie semblait être une succession d’échecs
et de regrets dus aux erreurs de mon passé et j’en étais hanté. Mon âme était
tourmentée comme dans un ouragan et je ne trouvais pas la paix que mon âme souhaitait
tant. Au fond de moi, j’avais le sentiment d’être dans un combat permanent qui
n’avait pas l’air de vouloir prendre fin. J’avais un grand sentiment d’échec.
Mon âme criait de désespoir. Les plaisirs du péché étaient si éphémères et dérisoires
; j’étais complètement brisé après tant d’abus. Mes amis ne me comprenaient
pas et pensaient que je devenais fou. Mes connaissances m’avaient abandonné.
Les personnes auxquelles je faisais le plus confiance m’avaient laissé tomber.
J’avais tant cherché la réponse mais en vain. J’étais si désespéré, je me sentais
tellement misérable et j’avais de l’amertume envers tout et tous, y compris
envers moi-même. J’étais perdu dans mes ténèbres. Si seulement je pouvais apercevoir
une lueur d’espoir quelque part… Y avait-il de l’espoir sur cette planète ?
Étais-je né pour vivre aussi tristement et mourir un jour comme un chien abandonné
?
Telles
sont les questions que je me posais et qui fusillaient mon esprit. J’étais loin
de penser qu’un Homme particulier m’avait observé durant tout mon parcours.
Il connaissait chacun de mes pas, ainsi que toutes mes pensées. J’étais loin
de penser que quelqu’un de spécial était à ma recherche et attendait le moment
adéquat où je serais complètement brisé pour me tendre la main et m’offrir Son
aide. Je n’avais aucune idée du fait que je n’étais pas seul, bien que je me
sois senti abandonné et délaissé. Un Homme particulier, un Homme spécial, un
Homme unique en Son genre me suivait et était prêt à me prendre dans Ses bras
d’amour pour me remettre sur le bon chemin. Son nom c’est Jésus Christ de Nazareth.
Il a couru vers moi lorsque j’étais perdu. Il m’a relevé, Il m’a purifié de
tous mes péchés, Il a restauré mon âme et a guéri mon cœur brisé. Il m’a restauré
et m’a réconforté de toutes mes erreurs passées. J’ai crié vers lui et Il a
sauvé mon âme. Oh comme je l’aime ! Je lui suis éternellement reconnaissant
parce qu’Il a donné tout ce qu’Il avait de meilleur pour un vers tel que moi.
Lorsqu’il m’a trouvé, Il m’a dit comment Il a dû donner Sa vie pour moi à la
croix de Golgotha. Oui, c’est à ce point qu’Il m’aime, bien que je ne mérite
pas d’être aimé. La seule raison de Sa vie c’était de me chercher et de m’aider
à retrouver le chemin qui mène à lui. Il m’a dit que je suis le centre de Ses
pensées et la raison pour laquelle Il a vécu et est mort. Il a versé Son précieux
sang à la croix du Calvaire parce que c’était le seul moyen de me délivrer de
la puissance du péché et de la mort. Comme dit ce chant bien connu, « Amazing
grace, how sweet the sound that saved a wretch like me. I once was lost but
now I’m found, was blind but now I see. » Qui est cet homme? C’est l’homme de
Galilée, Jésus, le Maître de l’univers, le créateur de toutes choses, l’Alpha
et l’Oméga, l’étoile brillante du matin, le beau Lis de la vallée et le Narcisse
de Saron. Il m’a trouvé alors que j’étais errant et Il a sauvé mon âme. Il est
le Prince de paix et le Seigneur des seigneurs. Il m’a donné la paix parfaite
de l’âme qui surpasse tout entendement (Philipiens 4 :7). Il a fait briller
Sa lumière dans ma vie et j’ai désormais cette assurance merveilleuse que mes
péchés ont été pardonnés et mon nom est écrit dans le Livre de vie. Maintenant
je sais où je vais : je suis en route vers le ciel. Je sais désormais quel est
le but de ma vie : le connaître et l’adorer en esprit et en vérité tous les
jours de ma vie, l’élever et le glorifier dans tout ce que je fais, afin que
les hommes de toutes races, de tous peuples et de toutes cultures soient attirés
par lui. Mon Jésus est le chemin, la vérité et la vie (Jean 14 :16). J’ai décidé
de le suivre tous les jours de ma vie sans jamais revenir en arrière. Il est
mon Berger. Il me conduit sur le bon chemin et tant que je lui ferai confiance,
Il me conduira toujours dans de verts pâturages (Psaumes 23). Jésus est la réponse
aux questions que je me suis posées tant de fois. Et Il est ma raison de vivre.
Je l’aime tant parce qu’Il m’a aimé le premier lorsque j’étais encore un pécheur.
Il a enlevé toutes mes transgressions et m’a redonné une conscience propre.
Il fut pendu sur une croix sanglante et prit sur lui la malédiction de mon péché
pour me sauver de la condamnation à mort que je méritais. Je suis éternellement
reconnaissant pour la croix parce qu’elle a changé ma destinée. J’étais un errant
et un vagabond, mais je suis devenu un conquérant à cause de cet Homme appelé
Jésus de Nazareth. Je marche dans la victoire et le péché n’a plus de puissance
sur moi. Je ne suis plus esclave des vices honteux qui accablaient ma conscience.
Rien ne pourra jamais me séparer de l’amour que Jésus a pour moi (Romans 8:37-38).
Il n’était pas obligé de mourir, mais Il l’a fait pour toi et pour moi. Tu peux
saisir ce cadeau qu’Il t’offre aujourd’hui. Le prix a déjà été payé et tout
est accompli à la croix. Jésus t’appelle à venir à lui maintenant. Veux-tu lui
donner ton cœur ? Demain pourrait être trop tard. Nous avons désormais un accès
libre dans Sa présence parce que le voile de séparation entre Dieu et nous a
été déchiré. Va au trône de la grâce et jette-toi dans les bras d’amour du Père.
C’est là seulement que toi et moi nous trouvons le réconfort et le repos pour
nos âmes.
Il y a longtemps, un auteur américain appelé Will L. Thompson a écrit une très
belle chanson intitulée Softly and Tenderly (Doucement et tendrement) qui exprime
l’appel de Jésus à revenir à lui pour être sauvé. « Venez à moi, vous tous qui
êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11 :28).
Bien qu’elle soit en anglais, tu peux l’écouter en cliquant ici.
Obéis simplement à Actes 2:38, car Jésus t’aime tellement et le meilleur pour
ta vie est à venir si tu lui fais confiance. mt
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