Des mains qui aident!

«Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu et ils avaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. » (Actes 2/44–45)

Le lendemain du jour de la Pentecôte, la nouvelle église fut confrontée à une crise. Avec 3000 convertis ajoutés aux 120 de la chambre haute, le problème du lieu de culte pour ces nouveaux convertis se posait maintenant. Sûrement ils ne pouvaient pas tous retourner dans leur lieu d'origine. Ils restèrent donc ensemble afin de communier, prier et croître dans l’enseignement des apôtres. Tous ces convertis avaient un énorme besoin en logement et en nourriture. Probablement, les meubles durent être sortis des maisons disponibles. Les gens commençaient à vendre leurs propriétés pour pourvoir aux besoins.

Pendant ces premiers jours de l’Eglise, les nouveaux convertis savaient très bien qu’ils auraient à vendre tout ce qu’ils possédaient sur terre. Avec la vente des biens des uns et des autres, les besoins de chacun furent satisfaits. Les travailleurs ont probablement même donné leur salaire et non leur dîme seulement, pour que tout le monde ait de quoi à manger.

L’argent et la propriété des uns et des autres étaient donnés aux apôtres pour qu’ils les distribuent là où l’on en avait le plus besoin. (Remarquez ceux qui possédaient l’argent). Des années plus tard, lorsque les besoins de chacun furent satisfaits, l’église à Jérusalem revint probablement à une vie plus normale. Même ce système où tous avaient tout en commun avait ses problèmes; comme l’on peut le voir en Actes 5/1 et Actes 6/1. Mais ce fut temporaire. C’était un système de possession mutuelle.

Dieu ne nous demande pas cela aujourd’hui. Ce qu’Il exige de nous est une disposition à le faire, si cela est nécessaire.
Voudriez–vous vendre tout ce que vous possédez pour aider ceux qui sont dans le besoin ?

Les gens vendaient leurs biens pour deux raisons :
1. Leurs frères et sœurs avaient des besoins et ils avaient des bénédictions à partager avec eux.
2. Il y avait la conviction que la venue de Jésus-Christ était proche ; par conséquent, il n’y avait pas le besoin constant des choses matérielles.

Jim Elliot, un missionnaire qui a donné sa vie pour son peuple a dit : «Il n’est pas fou, celui qui donne ce qu’il ne peut pas garder; pour obtenir ce qu’il ne peut pas perdre !» Quand nous donnons, nous investissons dans la banque du ciel. Norma S. Scholl disait que «Tout ce que nous avons nous a été prêté. Nous n’emporterons rien avec nous lorsque nous partirons. Si nous n’utilisons pas une chose, nous devrions la passer à quelqu’un d’autre qui pourra en user maintenant. »

Paul parle des églises de la Macédoine qui avaient la volonté de donner, en dépit de leur pauvreté; elles ne donnaient pas seulement en fonction de leurs moyens, mais au–delà de leurs moyens. Paul dit que nous devons donner selon ce que nous avons et non selon ce que nous n’avons pas (2 Corinthiens 8/ 12).

«Afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu’il y ait égalité, selon qu’il est écrit : celui qui avait ramassé beaucoup n’avait rien de trop, et celui qui avait ramassé peu n’en manquait pas. » (2 Corinthiens 8/14–15)

Paul disait dans ces versets que notre abondance pourvoie aux besoins des saints afin qu’il y ait égalité (chacun ayant ce dont il a besoin). Ceci rappelle un proverbe Akan « Les mains vont et les mains viennent ». Lorsque nous avons un besoin, les autres nous aiderons.

D’autres proverbes disent :

La main gauche lave la main droite, et la main droite lave la main gauche. Lorsque deux mains se lavent mutuellement, elles deviennent toutes deux propres. Les doigts de la main ne sont pas égaux en longueur (tout le monde n’a pas les mêmes capacités, possibilités.) Un seul doigt ne peut rien soulever (cela nécessite l’ensemble des doigts).

«Donnez et il vous sera donné ; on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. » (Luc 6/38)

Un homme qui prêchait dans une église dit : «Cette église, comme le paralytique, doit se lever et marcher ! » Les membres s’écrièrent tous : «C’est vrai, marchons ! » «Cette église » continua–t–il, «comme Élie sur le mont Carmel, doit courir ! » «Courons pasteur ! » répondit l'assemblée. «Cette église doit avoir des ailes, comme les aigles, et voler ! » — et ils dirent «Volons ! » Mais lorsque le prédicateur dit : «Si elle doit voler, elle a besoin d’argent», le peuple cria : «Alors, marchons ! »

«Celui qui ferme son oreille au cri du pauvre criera lui–même et n’aura point de réponse.» (Proverbes 21/13)

«Celui qui a pitié du pauvre prête à l’Eternel, qui lui rendra selon son œuvre.» (Proverbes 19/17)

«Celui qui donne au pauvre n'éprouve pas la disette, Mais celui qui ferme les yeux est chargé de malédictions.» (Proverbes 28/27)

«Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure–t–il en lui ?» (1 Jean 3/17)

Dans ce monde plein de nécessiteux, et vous–mêmes plusieurs fois vivant dans la pauvreté, il est facile de dire «Je ne peux aider tout le monde ! » Ceci est tellement vrai ; mais vous pouvez aider quelqu’un.

Souvenez-vous: LES MAINS VONT ! LES MAINS VIENNENT !

Je me demande quelle fut la récompense de l’église de la Macédoine, du fait de leurs dons non égoïstes et de sacrifice. Leurs dons montèrent vers le Seigneur comme «un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable» (Philippiens 4/18). Qu’arriva–t–il d’autre ? C’est à cause de leurs dons que la prospérité leur fut promise.

«Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire en Jésus Christ » (Philippiens 4/19).