L’ÉVIDENCE DU
SAINT-ESPRIT (2ére partie)
Pourquoi Dieu a-t-il choisi
les langues? |
UNE ÉVIDENCE EXTÉRIEURE
Il existe un seconde raison vitale et importante qui explique pourquoi
Dieu a choisi d’autres langues comme évidence du baptême du Saint-Esprit.
Il s’agit d’une évidence externe et extérieure. Il existe plusieurs
evidences de l’opération du Saint-Esprit dans la vie du croyant. Chez
certains, ce n’est qu’une question de temps avant que ces évidences
soient manifestes : il s’agit du fruit mentionné dans Galates 5, 22-23.
Ces éléments sont consécutifs au baptême du Saint-Esprit et en sont
le résultat. Pierre er les six autres apôtres qui se rendirent avec
lui à Césarée furent convaincus que les païens avaient eux aussi reçu
le Saint-Esprit non à cause de la patience, de la bonté, de la douceur
et de la tempérance, mais plutôt parce qu’ils les entendirent parler
en d’autres langues et magnifier Dieu. Il a assurément et spécifiquement
désigné le parler en langues comme évidence pour le savoir. (Actes
10, 46-47). Une telle manifestation est extérieure, interne, instantanée,
observable et audible. La paix, la joie, la justice sont le fruit
de l’Esprit et représentent la manifestation interne ainsi que le
résultat de l’infusion du Saint-Esprit.
UNE ÉVIDENCE UNIFORME
Une troisième raison qui explique que Dieu ait choisi les langues
réside dans le fait que c’est une évidence uniforme. Beaucoup de ceux
qui s’opposent à cette affirmation s’appuient sur 1 Corinthiens 12,
30 comme base de leur opposition. «Tous parlent-ils en langues ? »
Cependant, il est question ici du don des langues qu’on peut recevoir
pendant ou après le baptême du Saint-Esprit. Mais le parler en d’autres
langues comme évidence du baptême du Saint-Esprit et le don des langues
par le Saint-Esprit ont la même essence. Ils se distinguent seulement
dans leur fonctionnent et dans leur opération. Cela pourrait sembler
difficile à comprendre, mais le même principe est applicable pour
la foi. Pour être sauvée, toute personne devrait avoir un certain
degré de foi. (Éphésiens 2, 8 ; Jean 3, 16 ; Romains 10, 9). Pourtant
1 Corinthiens 12, 9 nous instruit sur le fait qu’il y a un don spécial
de la foi qui est opérationnel et qui va au-delà de ce qui est nécessaire
au salut. Ils sont identiques par essence mais différents dans leur
administration et dans leur opération.
En parlant de la naissance de l’Esprit, Jésus déclare dans Jean 3,
8 « …Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. » Il s’agit
certainement ici de l’uniformité. En examinant attentivement ce verset,
nous verrons que Jésus met un accent sur le mot « bruit ». Vous entendez
le bruit du vent qui souffle et c’est ça l’évidence de Sa présence.
Ce n’est pas le fait de voir ou de sentir qui est le plus important
bien que ces évidences puissent exister, mais plutôt le fait d’entendre
le bruit. Certains pourraient en conclure qu’il est question de l’expérience
de la Pentecôte où ils entendirent le bruit d’un vent puissant. Cependant
il n’est pas fait mention de ce vent violent dans Actes 10, 46 ou
19, 6 mais plutôt du parler en d’autres langues. Nous devons en conclure
que la phase importante de l’évidence de l’Esprit à la Pentecôte était
le parler en d’autres langues. Le VENT ÉTAIT IMPERSONNEL ; le PARLER
EN LANGUES ÉTAIT PERSONNEL.
À Césarée, tous ceux qui entendirent la parole furent remplis (Actes
10, 44-48) et tous ceux qui entendirent la parole parlèrent en langues.
Le « ceux » du verset 46 est le même « ceux » au verset 44. Tous les
12 hommes mentionnés dans Actes 19, 6 eurent une expérience uniforme.
Pensez-vous que si dix d’entre les douze avaient parlé en langues
et les deux autres pas, pensez-vous que Paul aurait cru que les deux
autres avaient reçu le Saint-Esprit comme les dix ? Certainement pas
! Paul n’aurait jamais agréé leur expérience s’ils n’avaient pas manifesté
cette même évidence uniforme. F.E.K